Le plateau mossi: séjour au village de David.


Après ce départ mouvementé, la sœur de David et sa famille nous font un accueil chaleureux. Le repas de midi comprend un plat de pintades délicieusement préparées.

Au village de David, nous découvrons de belles cases, confortables, joliment meublées et aménagées.


Les nièces de David vont s'occuper de nos repas.
Et tout le monde va en profiter pour faire un brin de lessive.














La première matinée est consacrée à la découverte de la campagne tout autour de Zanrcin. Amédé nous guide à travers champs

La saison des pluies commence. Dans les champs, tout le monde est au travail, qui avec la charrue, qui avec la daba, la houe locale.










Dans les villages aussi, les filles travaillent. Elles lessivent ou gardent les tout petits. On ne chôme pas dans la campagne du pays mossi.











Nous visitons toute une série de greniers. Certains, décoiffés, nous laissent voir leur organisation intérieure.










Dans l'aprés midi, nous faisons une tentative pour aller en vélo aux mines d'or de Zanrcin. Nous y reviendrons le lendemain, les pluies de la nuit précédente nous ont coupé la route directe. Dans cette mine, nous trouvons des hommes, des femmes, des enfants qui travaillent dans des conditions terribles. La poussière est omni-présente. La sécurité n'existe nulle part. On sent qu'ici, la vie est précaire.




Ils se ruinent la santé dans la poussière des roches broyées par les machines ou les pilons des femmes et des petites filles.










Les mineurs descendent dans des trous parfois profonds de quarante mètres. Les accidents sont nombreux. Les gens qui viennent trimer ici sont mus par l'espoir de pouvoir gagner rapidement de l'argent, pour échapper à leur vie de paysans.


Dans la lumière du soleil couchant, le paysage, dévasté par les puits de mine, semble tout droit sorti de la planète Mars.






Toujours sous la houlette d'Amadou, notre petite troupe de cyclistes est allée visiter le marché de Zorgho, celui de Mogtédo ainsi que le marché aux bestiaux de cette dernière ville. .



Le marché de Zorgho.






Le marché de Mogtedo est plein de couleurs, de senteurs d'épices, du bric à brac des féticheurs.


C'est toute une animation, une respiration dans la chaleur de midi.

David nous achète des bananes. C'est un fruit tout à fait compatible avec les problèmes intestinaux.













Chez un forgeron, nous pouvons acheter une daba pour 750 francs CFA, soit un peu plus d'un euro.





Le marché aux bestiaux vibre des enchères des hommes, des cris des bêtes qu'on ne ménage guère. L'argent passe de main en main.
Certains animaux vendus partent pour Ouagadougou dans (et souvent accrochés sur) des camions.












Nos sorties en vélo étaient souvent en butte à de petits ennuis mécaniques. Crevaisons, roues qui cassent un rayon, bris de dérailleur, la vie n'est pas facile pour les bicyclettes de David. Amadou tentera en vain de réparer une crevaison en faisont un nœud sur la chambre à air.




Geneviève finit la virée à Mogtédo sur le porte bagage d'une mobylette. Comme quoi il y a toujours des rencontres à faire, et cela prouve la grande gentillesse de ces gens.












Chez David, les autorités du village viennent souvent nous voir. Le chef du village (grâce à qui nous avons pu visiter les mines d'or), le président du comité de développement, tous nous font part de leur volonté de progrès, de leurs espoirs pour le village. Nous sommes loin des paysans qui regardent passer le train de la mondialisation comme le clâme notre président Sarkosy, à peu près au même moment à Dakar.


En quittant Zanrcin, nous faisons halte à Laongo. Chaque anné le ministère de la culture y organise une rencontre d'artistes venus du monde entier. Ils y sculptent la roche in situ. Vous pouvez voir une galerie de ces œuvres en cliquant sur la photo.









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